Guide 2025 des subsides et avantages pour l’installation de bornes de recharge en Belgique

Installer une borne de recharge pour véhicule électrique, que ce soit à domicile ou au bureau, représente un investissement stratégiquement important dans la transition écologique. En 2025, divers dispositifs d’aides financières et avantages fiscaux existent en Belgique, émanant soit de l’État fédéral soit des trois Régions (Flandre, Wallonie, Bruxelles-Capitale). Ce guide détaille, par région et par profil – particuliers, entreprises et professions libérales – les subsides, réductions d’impôt et autres incitants disponibles. Nous aborderons pour chaque cas les mesures en vigueur (crédits d’impôt, déductions fiscales, primes régionales ou communales), leurs plafonds, les conditions techniques ou administratives à remplir, les délais d’application, les démarches pour en bénéficier, ainsi que les dispositifs en cours de réforme ou de prolongation pour 2025. Le tout est présenté de manière claire et professionnelle pour un public belge francophone.

Région flamande (Flandre)

Particuliers

En Flandre, comme ailleurs en Belgique, il n’existe pas de prime régionale spécifique en 2025 pour l’installation d’une borne de recharge privée à domicile. Jusqu’à fin août 2024, les particuliers de tout le pays ont toutefois pu bénéficier d’une réduction d’impôt fédérale incitative pour l’acquisition et l’installation d’une borne à domicile. Ce dispositif national – désormais expiré – couvrait une partie des frais d’achat, de pose et de contrôle de la borne, avec un pourcentage de réduction dégressif selon la date des dépenses (par exemple 45 % pour des dépenses payées fin 2021, 30 % en 2023, puis 15 % début 2024). La réduction était plafonnée à environ 1 500 € de dépenses éligibles par borne (montant porté à 1 750 € à partir de 2022 pour une borne standard, et jusqu’à 8 000 € pour une borne bidirectionnelle permettant la recharge bidirectionnelle). Des conditions strictes s’appliquaient : la borne devait être neuve et fixée de façon permanente (pas de simple câble mobile), installée par un professionnel dans ou près de l’habitation qui constitue le domicile fiscal du contribuable, être une borne “intelligente” (capable de gérer et communiquer les données de charge) et utiliser exclusivement de l’électricité verte (via un contrat d’énergie renouvelable ou des panneaux solaires domestiques). Ce régime a pris fin pour les dépenses effectuées après le 31 août 2024, et aucune prolongation officielle n’a été annoncée à ce jour. En 2025, un particulier flamand qui fait installer une borne chez lui ne bénéficie donc plus de réduction d’impôt fédérale directe liée à cet investissement (sauf si un nouveau dispositif venait ultérieurement à voir le jour).

Il convient de noter que la Région flamande elle-même n’offre pas d’aide financière directe aux particuliers pour ce type d’installation. De plus, d’après les informations disponibles, aucune commune flamande n’a mis en place de subside généralisé couvrant l’installation d’une borne privée en 2025 – tout au plus, certaines villes ou communes peuvent ponctuellement proposer une aide locale limitée, mais cela reste l’exception et nécessite de se renseigner auprès de son administration communale. En pratique, le coût d’une borne résidentielle en Flandre est donc essentiellement à la charge du propriétaire. Néanmoins, quelques avantages indirects subsistent : si l’habitation a plus de dix ans, l’installation de la borne par un professionnel peut bénéficier du taux de TVA réduit (6 %) applicable aux travaux de rénovation, ce qui allège la facture de main-d’œuvre et de matériel. Par ailleurs, de nombreuses compagnies d’électricité proposent des tarifs préférentiels (heures creuses, formules spécifiques véhicule électrique) permettant de réduire le coût de revient des recharges à domicile. Enfin, même sans aide financière directe, installer sa propre borne reste judicieux : cela procure des économies à l’usage (l’électricité domestique coûte bien moins cher par km parcouru que l’essence ou le diesel) et un gain de confort appréciable, tout en valorisant le bien immobilier équipé.

Entreprises

Pour les entreprises établies en Flandre, il n’existe pas non plus de prime régionale directe en 2025 spécifiquement dédiée à l’installation de bornes de recharge sur le site de l’entreprise. Historiquement, la Flandre a encouragé la mobilité électrique via d’autres leviers (par exemple une prime régionale “zéro-émission” qui a subventionné l’achat de véhicules électriques jusqu’en 2020, désormais supprimée), mais aucune subvention flamande n’a été prévue pour le seul déploiement de bornes de recharge privées sur un parking d’entreprise. Les sociétés flamandes doivent donc se tourner vers les incitants fédéraux et les dispositifs généraux pour amortir leur investissement.

Au niveau fédéral, un important avantage fiscal a existé récemment sous la forme d’une super-déduction fiscale pour les bornes de recharge d’entreprise. Entre le 1ᵉʳ septembre 2021 et le 31 août 2024, les sociétés belges (toutes régions confondues) pouvaient déduire de leurs résultats imposables un montant supérieur au coût réel de l’investissement si elles installaient des bornes sur leur site accessibles au public. Concrètement, cette déduction majorée s’élevait à 200 % des coûts pour les bornes installées jusqu’à fin 2022 (ce qui revient à déduire deux fois le montant de la dépense dans sa comptabilité), puis à 150 % pour les installations réalisées du 1ᵉʳ janvier 2023 au 31 août 2024. Cette mesure, instaurée par la loi fédérale de verdissement fiscal de la mobilité, visait à stimuler le déploiement de bornes ouvertes aux utilisateurs tiers (par exemple, une entreprise pouvait rendre sa borne accessible au public en dehors des heures de bureau ou aux visiteurs, contribuant ainsi au maillage national de recharge). Pour bénéficier de la super-déduction, certaines conditions étaient impératives : la borne devait être obtenue neuve, être fixe et dotée d’une gestion intelligente de la charge (pilotage de la puissance et du temps de charge via un système numérique standardisé), et – critère central – être accessible au grand public à certaines plages horaires (pendant les heures d’ouverture de l’entreprise et/ou en dehors, selon le cas). L’entreprise devait en outre enregistrer la borne auprès du SPF Finances (afin que son emplacement figure dans une base de données publique des points de charge disponibles). Les dépenses connexes directement liées à l’installation (par exemple un renforcement électrique, un transformateur ou une cabine haute tension nécessaire à la borne) pouvaient également être incluses dans l’assiette de la déduction majorée. Ce régime exceptionnel a pris fin en même temps que celui des particuliers, le 31 août 2024, sans prolongation annoncée sous cette forme.

À partir de septembre 2024 et en 2025, on revient donc à un traitement fiscal classique ou transitoire pour les infrastructures de charge en entreprise. Désormais, les bornes de recharge installées par une société font l’objet soit d’une déduction ordinaire de leurs coûts (amortissement normal à 100 %), soit, pour certaines, d’une déduction pour investissement (DPI) à un taux majoré si elles répondent à des critères écologiques. En effet, le gouvernement fédéral a prévu qu’à partir de 2025, les investissements dans des bornes de recharge professionnelles puissent bénéficier d’un nouveau taux de déduction fiscale spécifique, moins généreux que l’ancienne super-déduction mais supérieur à la norme. Par exemple, une entreprise qui installe en 2025 une borne respectant les conditions « vertes » (borne intelligente, alimentée en énergie renouvelable) et idéalement accessible au public, pourrait bénéficier d’une DPI de l’ordre de 20 à 25 % du montant investi au lieu du taux de base (qui a été relevé à 10 % en 2025 pour les investissements ordinaires des PME). Ce taux exact peut varier en fonction de la catégorie de l’investissement définie par la loi de finances, et il est appelé à diminuer au fil des ans (des discussions évoquent par exemple un taux d’environ 18,5 % en 2026 puis 13,5 % en 2027 pour ce type d’actifs, afin d’inciter à équiper rapidement). Concrètement, la déduction pour investissement permet à une entreprise de déduire directement un pourcentage de la valeur de la borne de son bénéfice imposable, en plus de l’amortissement classique, ce qui revient à réduire la base taxable de manière significative la première année. Pour profiter du taux majoré de DPI, les conditions restent similaires à celles de l’ancienne super-déduction (bornes neuves, fixes, communicantes, et idéalement ouvertes au public). Si ces critères ne sont pas remplis (par exemple borne uniquement réservée à un usage interne), l’investissement restera admissible à la déduction classique (soit uniquement l’amortissement à 100 %, éventuellement couplé au taux standard de DPI de 10 % si l’entreprise est une PME éligible). Il est recommandé aux sociétés de consulter leur conseil fiscal pour optimiser ce bénéfice, car cumuler plusieurs aides est parfois impossible (notamment, on ne peut pas cumuler une déduction pour investissement majorée avec la déduction pour investissement de base de 8 %–10 %, il faut opter pour l’un ou l’autre).

Outre les mesures fiscales fédérales, la Flandre propose aux entreprises quelques dispositifs généraux pour soutenir les investissements “verts”, qui peuvent s’appliquer aux infrastructures de recharge dans certains cas spécifiques. Ainsi, via le programme Ecologiepremie+, la Région flamande octroie des subventions aux entreprises qui réalisent des investissements écologiques innovants ou présentant un surcoût important. Les bornes de recharge entrent en ligne de compte pour l’Ecologiepremie+ uniquement dans des configurations bien précises – par exemple, l’installation de chargeurs rapides d’au moins 50 kW (voire 150 kW) destinés à des véhicules professionnels (bus électriques, camions zéro-émission, etc.) peut être subsidiée partiellement. Ce dispositif vise surtout les infrastructures de recharge de grande capacité, souvent coûteuses, et prend en charge une partie du surcoût environnemental de l’équipement par rapport à une solution standard. Les taux de subvention et conditions d’octroi varient selon la taille de l’entreprise et la nature du projet (il faut introduire un dossier auprès de l’agence flamande VLAIO, justifiant du caractère écologique de l’investissement). De même, dans le cadre du plan d’action “Clean Power for Transport” (CPT), la Flandre a soutenu la transition vers les véhicules propres en lançant des appels à projets et des incitants pour la mise en place de bornes de recharge, notamment dans les secteurs du transport et de la logistique. Bien que ces programmes ne ciblent pas spécifiquement la borne d’entreprise classique pour voiture de société, ils indiquent la volonté régionale d’accompagner certains projets structurants (par exemple équiper des dépôts de bus en chargeurs haute puissance).

Enfin, il faut mentionner un outil financier disponible pour les sociétés flamandes : le prêt “Ecoboost”. Il s’agit d’un crédit à taux réduit proposé en Flandre pour les PME qui investissent dans des infrastructures vertes. Un indépendant ou une petite entreprise en activité depuis au moins 18 mois peut solliciter cette écoprêt auprès de PMV (Participatie Maatschappij Vlaanderen) afin de financer l’installation de sa borne de recharge. Le prêt Ecoboost va de 15 000 € à 150 000 €, sur 3 à 10 ans, avec un taux d’intérêt favorable d’environ 3 % et sans frais de dossier, ce qui aide à étaler le coût de l’investissement. Ce prêt est subordonné (c’est-à-dire qu’il complète d’autres financements, sans dépasser 50 % du total, et ne peut être cumulé avec une Ecologiepremie+ pour le même projet). Bien que n’étant pas une subvention à fonds perdu, ce financement avantageux peut faciliter l’acquisition de bornes pour les entreprises flamandes souhaitant verdir leur flotte sans mobiliser tout le capital immédiatement. Les démarches se font via la plateforme VLAIO, et la demande peut être introduite à tout moment (sous réserve de respecter les critères d’éligibilité du projet et de l’entreprise).

En résumé, en Région flamande, les entreprises doivent principalement s’appuyer sur les incitants fédéraux (déductions fiscales) pour rentabiliser l’installation de bornes électriques. La Région propose plutôt des outils complémentaires (prêts avantageux, subventions ciblées pour projets écologiques lourds) qu’il convient d’examiner au cas par cas. Par ailleurs, notons que la réglementation évolue : les nouvelles constructions ou rénovations majeures en Flandre sont désormais soumises à des obligations de pré-équipement en conduits pour bornes de recharge, conformément aux directives européennes (par exemple, tout parking de nouvelle construction doit prévoir du câblage pour un futur point de charge). Si cela ne constitue pas une aide financière en soi, c’est un élément à prendre en compte pour les entreprises immobilières et promoteurs en 2025, car intégrer dès la construction les infrastructures de recharge évite des coûts ultérieurs de rétrofit.

Professions libérales

Les indépendants et professions libérales en Flandre – médecins, avocats, architectes, consultants, etc. exerçant à titre individuel – bénéficient en grande partie des mêmes dispositifs que les entreprises en ce qui concerne les bornes de recharge. En effet, si un professionnel libéral installe une borne sur son lieu de travail (par exemple, un kinésithérapeute équipant le parking de son cabinet, ou un avocat installant une borne à son domicile pour recharger son véhicule professionnel), il peut prétendre aux avantages fiscaux fédéraux relatifs aux investissements verts. Que le professionnel soit imposé à l’impôt des sociétés (s’il exerce via une société) ou à l’impôt des personnes physiques (s’il est en personne physique), le régime de la déduction majorée s’applique de manière comparable. Ainsi, un indépendant qui a fait placer une borne entre 2021 et août 2024, ouverte à ses clients ou au public, a pu profiter de la super-déduction (200 % puis 150 % des coûts) dans sa déclaration fiscale professionnelle, tout comme une entreprise classique. En 2025, s’il investit dans une nouvelle borne, il pourra utiliser la déduction pour investissement majorée (selon les taux actualisés évoqués précédemment, environ 20–25 % en 2025 si la borne est admissible) pour réduire son bénéfice imposable. Pour les indépendants soumis à l’impôt des personnes physiques, la mécanique est similaire : la déduction pour investissement vient diminuer le revenu net imposable du professionnel, et constitue donc un crédit d’impôt indirect en ce sens (puisque moins de revenu imposé signifie moins d’impôt dû). Les critères techniques (borne intelligente, usage d’énergie verte, etc.) et administratifs (par exemple faire figurer la borne et son usage dans la comptabilité professionnelle, respecter les normes et faire contrôler l’installation) restent de mise pour bénéficier de ces avantages.

Il n’y a pas, par ailleurs, de soutien régional spécifique en Flandre dédié aux professions libérales au-delà de ce qui est offert aux entreprises en général. Un indépendant en activité principale peut tout à fait recourir au prêt Ecoboost mentionné précédemment s’il répond aux conditions, afin de financer sa borne de recharge professionnelle à taux réduit. De même, s’il réalise un investissement de grande ampleur (par exemple une borne rapide pour un véhicule utilitaire électrique lourd), il pourrait théoriquement solliciter l’Ecologiepremie+ ou s’inscrire dans un appel à projets de la Région, mais pour la très grande majorité des professions libérales (qui installent une borne de 7 ou 11 kW à usage de leur voiture ou de leur clientèle), il n’existe pas de subvention régionale directe en 2025. On conseille néanmoins aux professionnels libéraux de se renseigner localement : quelques communes ou intercommunales en Flandre ont parfois des initiatives pour promouvoir la mobilité électrique auprès des petites entreprises et indépendants (par exemple, des primes à l’achat de vélos électriques cargo, des facilités pour installer des bornes publiques à proximité du lieu de travail, etc.), qui pourraient indirectement bénéficier à un cabinet libéral souhaitant offrir la recharge à sa clientèle. Ces mesures locales restant marginales, le principal levier d’aide pour un indépendant flamand demeure la déduction fiscale fédérale, à optimiser en accord avec son comptable ou conseil fiscal.

Région wallonne (Wallonie)

Particuliers

En Wallonie, tout comme en Flandre, aucune prime régionale n’est prévue en 2025 pour encourager directement les particuliers à installer des bornes de recharge à leur domicile. Les particuliers wallons pouvaient seulement compter sur le dispositif national de réduction d’impôt qui était en vigueur jusqu’à fin août 2024. Ce mécanisme fédéral – désormais échu – a permis à de nombreux ménages d’alléger le coût d’installation d’une borne privée : rappelons qu’il offrait une réduction d’impôt correspondant à un pourcentage des dépenses (achat, installation, contrôle de conformité) liées à une borne domestique, pour autant que celle-ci soit fixe, intelligente et alimentée en énergie verte. En pratique, un contribuable wallon qui a fait placer sa borne en 2022 par exemple pouvait déduire 45 % des dépenses engagées (dans la limite du plafond applicable), ce qui revenait à une économie effective pouvant atteindre 675 € environ sur sa feuille d’impôt. Ce taux est descendu à 30 % pour des installations payées en 2023 puis 15 % début 2024, avant l’arrêt du régime. Les mêmes conditions d’éligibilité s’appliquaient (borne neuve, installation par un professionnel près de l’habitation principale du bénéficiaire, usage exclusif d’électricité renouvelable, etc.). Depuis septembre 2024, il n’existe plus de réduction d’impôt fédérale de ce type, et aucune annonce n’a été faite quant à une éventuelle prolongation ou remise en place d’un crédit d’impôt pour 2025. En clair, un particulier en Wallonie qui installe une borne sur sa propre propriété en 2025 ne pourra pas bénéficier d’un coup de pouce fiscal national pour cette dépense, du moins selon la législation en vigueur en ce début d’année.

Au niveau de la Région wallonne, aucune aide financière directe n’est octroyée aux particuliers pour les bornes de recharge domestiques. Les portails officiels (énergie.wallonie.be, etc.) confirment qu’il n’y a pas de prime régionale spécifique pour ce poste. Contrairement à d’autres domaines (par exemple les primes à la rénovation énergétique, l’isolation, la pompe à chaleur, etc., qui sont bien subventionnées en Wallonie via le programme Rénover-Mieux/Énergie), la recharge de véhicule électrique n’a pas encore de subside dédié pour les particuliers. Il est donc inutile, en 2025, d’introduire une demande de prime classique auprès de la Région pour une borne : elle serait refusée car ce type d’équipement n’entre pas dans les catégories subsidiables actuelles. Par ailleurs, aucune commune wallonne n’a, à notre connaissance, lancé de prime communale généralisée pour l’installation d’une borne à usage privé. Il est toujours possible que certaines villes, dans le cadre de leur agenda climat local, offrent de menues interventions (par exemple une commune pourrait rembourser une partie des frais d’étude ou de raccordement, ou accorder une exonération de taxe locale si vous installez une borne – ceci est théorique, à vérifier au cas par cas), mais ce n’est pas courant. Il est recommandé de se renseigner auprès de sa commune ou de son gestionnaire de réseau local (ORES, Resa, etc. en Wallonie) car il existe des démarches pour faciliter la recharge à domicile – par exemple, faire augmenter la puissance électrique du compteur pour une borne, ce qui n’est pas gratuit, mais certains gestionnaires proposent des plans de financement. Toutefois, ce ne sont pas à proprement parler des aides financières.

En l’absence de subventions ou réductions d’impôt en 2025, un particulier wallon doit donc financer intégralement sa borne. Quelques pistes peuvent néanmoins l’aider indirectement : d’abord, bon nombre de fournisseurs d’énergie et acteurs privés proposent des incitants commerciaux (remises sur la borne si on souscrit un contrat d’électricité verte chez eux, programmes de fidélité offrant des kWh gratuits, etc.). De plus, comme en Flandre, les travaux d’installation d’une borne peuvent bénéficier du taux de TVA réduit à 6 % si l’habitation a plus de dix ans, ce qui représente une économie non négligeable sur la main-d’œuvre et le matériel (attention : si la borne est installée dans une construction neuve de moins de 10 ans, la TVA reste à 21 %). Enfin, les banques et organismes financiers en Wallonie offrent souvent des prêts verts ou prêts énergie à taux avantageux pour ce type de projet. Par exemple, certaines banques proposent en 2025 des prêts “équipement véhicule électrique” avec des taux d’intérêt bas et sans frais de dossier, permettant d’emprunter quelques milliers d’euros pour financer la borne et son installation. Ces prêts ne sont pas des aides publiques, mais ils aident les ménages à lisser la dépense sur plusieurs années. Pour conclure sur les particuliers wallons : même sans aide directe, installer une borne reste bénéfique pour qui possède un véhicule électrique, car cela apporte indépendance et économies à long terme. La Wallonie, de son côté, investit surtout dans le réseau public de bornes (on voit fleurir de plus en plus de bornes accessibles à tous sur voirie ou parkings publics grâce à des partenariats public-privé), mais n’intervient pas dans le financement des bornes privées à domicile en 2025.

Entreprises

En 2025, les entreprises situées en Wallonie ne bénéficient pas de prime régionale spécifique pour l’installation de bornes de recharge dans leurs parkings ou locaux. La Région wallonne ne propose pas de subvention directe équivalente à ce qu’on peut voir dans d’autres domaines (par exemple, il existe des aides régionales à l’investissement pour les PME, ou des primes à l’énergie pour certains équipements, mais pas de prime ciblée “borne de recharge”). À la place, la Wallonie mise sur d’autres leviers : d’une part, la réglementation (obligations d’équipement lors de nouvelles constructions ou rénovations de bâtiments, afin de préparer l’infrastructure pour la mobilité électrique), et d’autre part le recours aux incitants fédéraux qui s’appliquent uniformément aux entreprises sur tout le territoire.

Ainsi, une entreprise wallonne qui installe une borne de recharge pour ses besoins (flotte de véhicules électriques, recharge des voitures de société de ses employés, etc.) en 2025 pourra tirer avantage des mesures fiscales fédérales détaillées précédemment. Ces mesures sont identiques en Wallonie : la période de super-déduction à 150 % s’est terminée fin août 2024, et désormais l’entreprise peut utiliser la déduction pour investissement pour bénéficier d’un abattement fiscal sur son achat de borne. Si la borne est accessible au public (par exemple ouverte aux riverains ou clients) et répond aux critères écologiques, l’entreprise pourra prétendre à la déduction majorée (taux environ 24 % en 2025, soumis aux confirmations législatives), sinon elle aura droit au taux de base (10 % de déduction unique si PME, ou seulement l’amortissement normal si grande entreprise non éligible à la DPI des PME). Concrètement, une PME wallonne qui investirait 5 000 € dans une borne en 2025 pourrait déduire immédiatement environ 1 200 € de son bénéfice imposable grâce à la DPI majorée, ce qui, avec un taux d’impôt des sociétés de 25 %, représente un gain de 300 € d’impôt économisé en plus de l’amortissement classique de la borne. Ce n’est pas aussi généreux que l’ancienne super-déduction (qui aurait permis d’amortir 7 500 € sur une dépense de 5 000 €), mais c’est un incitant non négligeable pour réduire le coût net de l’investissement. Pour utiliser cet avantage, l’entreprise doit conserver les preuves de conformité : factures d’achat et d’installation, certificats attestant que la borne est intelligente et utilise de l’énergie renouvelable, preuve que la borne est bien inscrite comme actif dans l’entreprise et, le cas échéant, qu’elle est bien accessible au public (affichage, enregistrement sur la plateforme du SPF Finances). Les experts-comptables et fiscalistes en Wallonie sont généralement au fait de ces dispositions et pourront guider les entreprises pour remplir correctement leur déclaration fiscale de déduction pour investissement.

Bien que la Région wallonne ne donne pas de primes directes aux entreprises pour les bornes, elle met à disposition des outils de financement avantageux. Le plus notable est le prêt Easy’Green proposé par Wallonie Entreprendre (le bras financier de la Région pour soutenir les PME). Ce prêt, lancé dans le cadre de la transition bas-carbone, permet de financer jusqu’à 100 % du besoin d’investissement pour des projets réduisant l’empreinte CO₂ de l’entreprise. Parmi les dépenses éligibles explicitement figurent l’installation de bornes de recharge de voitures électriques (aux côtés, par exemple, de panneaux photovoltaïques ou d’éoliennes privées). Un tel prêt Easy’Green peut aller de quelques milliers d’euros jusqu’à 1 000 000 € par projet, et même cumuler jusqu’à 3 000 000 € par entreprise si plusieurs projets sont entrepris. C’est un prêt subordonné généralement à moyen terme, accordé après analyse du dossier par Wallonie Entreprendre, et qui peut couvrir des investissements tant en création d’entreprise qu’en croissance ou transition écologique d’une entreprise existante. Le taux d’intérêt est fixé en fonction d’un indice de référence (IRS) plus une marge, ce qui se traduit souvent par un taux inférieur aux prêts bancaires classiques pour ce type de projet, et aucun frais de dossier n’est demandé. De plus, ce prêt public peut être combiné avec d’autres financements (emprunt bancaire, fonds propres), voire couvrir la totalité si nécessaire. Par exemple, une PME de construction en Wallonie souhaitant acquérir deux utilitaires électriques et installer des bornes dans son dépôt pourrait solliciter un Easy’Green couvrant l’achat des véhicules et des bornes, avec remboursement sur plusieurs années. Les démarches se font directement auprès de Wallonie Entreprendre, qui instruit les demandes en continu (pas de date limite, le comité d’investissement se réunit régulièrement pour évaluer les dossiers). C’est un outil précieux pour les entreprises wallonnes qui veulent investir dans la mobilité électrique sans subir une lourde sortie de trésorerie immédiate.

Par ailleurs, la Wallonie encourage indirectement les entreprises à s’équiper via ses politiques de mobilité. Par exemple, elle impose depuis 2020 que les parkings de nouveaux bâtiments non résidentiels (bureaux, commerces, etc.) comportent un pourcentage de places équipées de conduites pour bornes de recharge, et un minimum de bornes actives installées dès l’ouverture, conformément à la directive européenne sur les bâtiments et les carburants alternatifs. Ainsi, un promoteur immobilier qui construit un nouvel immeuble de bureaux en 2025 en Wallonie devra prévoir que X % des places de stationnement disposent de la pré-câblage électrique pour accueillir de futures bornes, et installer effectivement au moins une borne si le parking dépasse un certain nombre de places. Cette obligation légale n’est pas une subvention, mais elle garantit que les entreprises nouvellement installées auront plus facilement l’infrastructure prête à l’emploi, ce qui réduit les coûts d’installation ultérieurs (pas besoin de lourds travaux de génie civil plus tard). Pour les entreprises existantes, la Wallonie participe également à des projets pilotes : par exemple, via des partenariats avec des acteurs privés, des bornes publiques sont installées sur des parkings d’entreprises accessibles en dehors des heures d’ouverture, offrant ainsi un service aux automobilistes tout en défrayant partiellement l’entreprise hôte. Ces projets, menés en lien avec les gestionnaires de réseau et le SPW Énergie, visent à densifier le maillage de recharge sur le territoire wallon. Là encore, ce n’est pas une prime versée à l’entreprise, mais une forme de coopération où l’entreprise peut y gagner (parfois la borne est installée sans frais pour elle en échange de la mise à disposition de l’emplacement). Les entreprises wallonnes sont donc invitées à se tenir informées de ce type d’opportunités, en consultant par exemple le portail Wal-e-cars ou les communications de la SOFICO sur le déploiement des bornes rapides le long des routes.

En résumé, en Wallonie, les entreprises et indépendants doivent capitaliser sur les incitants fédéraux (déduction fiscale majorée, déduction pour investissement) pour la rentabilité immédiate, et sur les outils régionaux comme les prêts verts Easy’Green pour faciliter le financement. Aucune prime cash n’est disponible en 2025, mais l’environnement général (prêts avantageux, obligations réglementaires poussant à s’équiper, développement du réseau public) est de plus en plus favorable à l’installation de bornes de recharge dans le secteur professionnel.

Professions libérales

Les professions libérales en Wallonie (indépendants en personne physique, titulaires de professions réglementées, freelances, etc.) disposent des mêmes leviers fiscaux et financiers que les entreprises pour ce qui concerne les bornes de recharge. Du point de vue fiscal, un médecin ou un notaire qui investit dans une borne pour son cabinet (ou à son domicile pour recharger son véhicule de fonction) pourra intégrer cette dépense dans sa comptabilité professionnelle et bénéficier de la déduction pour investissement éventuellement majorée. S’il exerce en société, ce sera via l’impôt des sociétés, sinon via sa déclaration de revenus professionnelle. Dans les deux cas, l’administration fiscale traite ces indépendants comme des entrepreneurs pour l’application des mesures de verdissement de la mobilité : la super-déduction 200 %/150 % s’est appliquée à eux jusqu’en 2024 s’ils remplissaient les conditions (beaucoup de petits indépendants n’ont toutefois pas pu en profiter, car la condition d’accessibilité publique de la borne est contraignante : par exemple, un dentiste qui installe une borne pour son usage et éventuellement celui de ses patients n’a pas forcément envie de la rendre accessible à “tout tiers” en dehors de ses heures de consultation, ce qui le rendait inéligible à la déduction majorée – il devait alors se contenter de la déduction normale). En 2025, cette distinction public/privé reste importante : un indépendant wallon qui installe une borne exclusivement pour son usage professionnel privé (non accessible au public) pourra tout de même bénéficier du taux de déduction pour investissement de base (10 %), car les investissements économiques normaux des petites entreprises y ont droit, mais il n’aura pas droit au taux renforcé de ~24 % réservé aux bornes publiques ou assimilées. En revanche, s’il ouvre sa borne (par exemple en la rendant disponible aux habitants du quartier le soir, via une plateforme d’accès public), il pourrait revendiquer la DPI verte majorée, ce qui est un choix intéressant à considérer pour maximiser l’avantage fiscal.

Comme pour les entreprises, la Région wallonne n’offre pas de prime directe aux indépendants pour des équipements de recharge. Cependant, les professionnels libéraux peuvent solliciter les dispositifs de financement régionaux. Par exemple, un architecte ou un entrepreneur individuel peut déposer un dossier de prêt Easy’Green si l’installation d’une borne s’inscrit dans une démarche plus large de réduction de l’empreinte carbone de son activité (souvent, ce prêt couvrira un bouquet d’investissements : véhicule électrique + borne + éventuellement panneaux solaires pour alimenter le tout). De plus, les indépendants peuvent profiter des prêts énergie verts offerts par les banques locales partenaires de la Région (certaines institutions financières wallonnes, parfois en collaboration avec la Société Wallonne du Crédit Social ou d’autres organismes, proposent des crédits à taux bonifiés pour des investissements verts – typiquement utilisés par les particuliers pour isoler leur maison, ces prêts peuvent parfois englober une borne de recharge si elle accompagne une amélioration énergétique globale). Il faut se renseigner établissement par établissement.

Enfin, bien que cela sorte du cadre strictement “borne de recharge”, notons que les avantages fiscaux automobiles évoluent rapidement et concernent les professions libérales : en 2025, les véhicules hybrides rechargeables par exemple voient leur déductibilité fiscale diminuer (la déduction maximale passe à 75 % puis diminuera les années suivantes), tandis que les véhicules 100 % électriques restent pleinement déductibles. Ce contexte incite fortement les indépendants à passer à l’électrique, et donc à envisager l’installation d’une borne. Il est donc stratégique pour un professionnel libéral wallon de planifier cette transition en profitant des outils disponibles : optimiser son investissement via la fiscalité fédérale, et financer le solde via un prêt à taux réduit si nécessaire. Bien sûr, chaque situation professionnelle est unique (revenus, régime fiscal, lieu d’exercice), il est donc conseillé à ces contribuables de consulter un conseiller fiscal ou comptable afin de structurer au mieux l’acquisition de la borne (par exemple, décider de l’acheter personnellement ou via sa société, la facturer en frais professionnels, récupérer la TVA si possible, etc.). Ce qui est certain, c’est qu’en l’état actuel (2025), aucune prime en cash de la part de la Wallonie ou des communes n’est venue simplifier directement l’achat d’une borne privée – les indépendants, tout comme les particuliers, doivent s’appuyer sur les mécanismes fiscaux nationaux et sur les solutions de financement du marché.

Région de Bruxelles-Capitale

Particuliers

Dans la Région de Bruxelles-Capitale, un particulier qui souhaite installer une borne de recharge à son domicile en 2025 ne bénéficie pas de traitement particulier par rapport aux autres régions : aucune prime régionale n’est prévue pour un usage privé résidentiel. Bruxelles n’a pas instauré de subvention spécifique pour les bornes domestiques dans le cadre de ses plans énergétiques (les Primes “Renolution” de Bruxelles, par exemple, couvrent la rénovation des logements – isolation, chauffage performant, etc. – mais pas l’installation d’une borne de recharge). De même, aucune réduction sur la taxe de circulation ou l’immatriculation n’est liée à la présence d’une borne (ces taxes régionales sont plutôt réduites pour les véhicules électriques eux-mêmes, mais cela concerne la voiture, pas l’infrastructure de charge). Par conséquent, comme en Flandre et en Wallonie, les particuliers bruxellois ont dû se reposer sur la réduction d’impôt fédérale en vigueur jusqu’en 2024 pour tirer un avantage financier de leur installation. Ceux qui en ont profité (entre 2021 et août 2024) ont pu obtenir jusqu’à 45 % de crédit d’impôt sur leurs dépenses de borne, dans les limites évoquées précédemment, à condition d’avoir fait installer une borne intelligente et certifiée verte à leur adresse principale à Bruxelles. Après le 31 août 2024, cette possibilité a disparu et aucune nouvelle mesure nationale n’est venue la remplacer pour les particuliers. En 2025, donc, un propriétaire ou locataire bruxellois qui fait placer une borne de recharge dans son garage ou sur son emplacement privé devra supporter l’intégralité du coût, sans aide publique directe.

Il convient de souligner que Bruxelles-Capitale, en tant que région urbaine densément peuplée, fait face à des défis particuliers : beaucoup de particuliers n’ont pas de garage privé ou de possibilité d’installer une borne chez eux (habitat en immeuble, pas de place de parking attitrée, etc.). La Région a donc concentré ses efforts sur le déploiement de bornes de recharge publiques accessibles aux riverains. Par exemple, Bruxelles a mis en place un système où un particulier qui achète un véhicule électrique mais ne dispose pas d’un accès privé à la recharge peut demander l’installation d’une borne publique à proximité de son domicile. Ce programme, géré par Bruxelles Mobilité en collaboration avec les communes, permet de faire installer une borne de rue dont l’entretien est confié à un opérateur (la borne est publique, tout le monde peut l’utiliser, mais elle garantit au demandeur une solution de recharge dans son quartier). Cette démarche n’offre pas d’avantage financier individuel, mais elle constitue une facilitation importante pour les particuliers bruxellois dans l’impossibilité d’avoir une borne privative. Pour ceux qui, au contraire, ont la chance de posséder un garage ou une allée privée en ville et veulent y installer une borne, les conseils donnés aux Wallons et Flamands s’appliquent : pas de prime directe, mais profitez du 6 % de TVA sur l’installation si éligible, et tournez-vous vers les offres de prêts verts (plusieurs banques actives à Bruxelles proposent des prêts à taux réduit pour les investissements écologiques des particuliers, comme les bornes, parfois appelés “prêt vert bruxellois” ou “éco-prêt” – par exemple, le Fonds du Logement de Bruxelles propose des EcoPrêts pour la rénovation énergétique, mais il est centré sur l’habitat et n’inclut pas encore la mobilité électrique dans son champ). En outre, en milieu urbain, installer une borne peut nécessiter des démarches administratives spécifiques : à Bruxelles, il faut veiller à ce que l’installation respecte le Règlement Régional d’Urbanisme (pas d’impact sur l’espace public sans autorisation, etc.) et éventuellement informer la commune si des travaux sur trottoir sont requis pour le raccordement. Il n’y a pas de démarche de prime à faire, ce qui simplifie les choses d’un côté, mais il faut bien planifier l’installation technique en zone urbaine dense.

En résumé, un particulier bruxellois ne reçoit pas de subvention régionale pour sa borne en 2025 et a les mêmes possibilités (et limitations) qu’un particulier des autres régions. Bruxelles concentre ses aides sur le véhicule (primes à l’abandon de véhicules polluants, parking gratuit pour véhicules électriques dans certaines communes, etc.) et sur l’infrastructure publique. Si vous êtes résident bruxellois et propriétaire d’un véhicule électrique, profitez des facilités offertes (demande d’une borne de quartier si pas de parking, tarification avantageuse sur les bornes publiques régionales Chargy/Recharge la nuit, etc.), et envisagez d’installer une borne privée uniquement si vous en avez l’usage régulier et la possibilité technique. Dans ce dernier cas, vous devrez en assumer le coût, mais les économies de carburant et le confort d’une recharge à domicile en ville peuvent justifier l’investissement sur le long terme.

Entreprises

La Région de Bruxelles-Capitale se distingue des deux autres régions par l’existence de certains dispositifs d’aides ciblant les entreprises dans le contexte de la mobilité électrique, en complément des mesures fédérales. En 2025, un chef d’entreprise bruxellois dispose donc de plusieurs leviers :

1. Incitants fiscaux fédéraux (communs à tout le pays) : Comme pour la Flandre et la Wallonie, les entreprises bruxelloises ont pu bénéficier jusqu’en 2024 de la déduction fiscale majorée (200 % puis 150 %) pour les bornes accessibles au public. Après l’arrêt de ce régime exceptionnel, elles rentrent dans le cadre de la déduction pour investissement (DPI) applicable en 2025 (taux majoré pour les bornes publiques intelligentes, environ 24 % comme évoqué, sinon taux normal de 10 %). Ces dispositions s’appliquent de manière identique à Bruxelles. Il faut donc veiller à bien satisfaire les conditions si l’on veut le taux bonifié – notamment l’accessibilité publique de la borne sur le territoire bruxellois. Notons que rendre une borne accessible au public à Bruxelles peut être pertinent, car la densité de population et de véhicules est forte : par exemple, une PME située en voirie à Bruxelles pourrait ouvrir sa borne aux riverains la nuit, ce qui répond à un vrai besoin local et permet de bénéficier de l’avantage fiscal. Le SPF Finances attend dans ce cas que la borne soit enregistrée sur la plateforme nationale et qu’elle figure sur les cartes ou applications recensant les points de charge disponibles à Bruxelles. Les entreprises bruxelloises doivent aussi savoir qu’elles peuvent cumuler cette dépense avec la déduction pour investissement “classique” PME ou d’autres aides, selon les règles fédérales – généralement, si on opte pour la déduction majorée, on ne prend pas la DPI de base. Dans tous les cas, sur le plan fiscal pur, Bruxelles n’a pas de régime différent : l’impôt des sociétés étant fédéral, les mêmes incitants s’y appliquent.

2. Aides régionales bruxelloises directes : C’est sur ce volet que Bruxelles innove par rapport aux autres régions. La Région de Bruxelles-Capitale a mis en place une prime spécifique appelée Prime “LEZ” (Low Emission Zone) – rebaptisée parfois Prime Mobilité Basses Émissions – qui vise les petites et moyennes entreprises et indépendants bruxellois possédant des véhicules utilitaires légers polluants. Cette prime, disponible en 2024 et reconduite en 2025, encourage le remplacement d’un ancien véhicule utilitaire (de type camionnette, véhicule de livraison) qui n’est plus autorisé dans la Zone de Basses Émissions, par un véhicule neuf plus propre (idéalement électrique). Pour aider l’entreprise dans ce saut technologique, la prime régionale offre non seulement une intervention sur le coût d’acquisition du véhicule électrique lui-même, mais aussi sur l’infrastructure de recharge associée. En effet, si vous êtes une entreprise implantée à Bruxelles et que vous faites l’acquisition d’un utilitaire électrique neuf pour remplacer un diesel ancien, la prime LEZ peut couvrir jusqu’à 50 % du coût HTVA d’installation d’une borne de recharge liée à ce véhicule, avec un plafond d’environ 1 000 € d’intervention pour la borne. Autrement dit, Bruxelles peut vous rembourser jusqu’à 1 000 € des frais d’achat et pose de la borne, pour chaque véhicule utilitaire remplacé subventionné. Il est possible d’obtenir plusieurs primes si l’on remplace plusieurs véhicules (dans la limite de trois utilitaires par entreprise sur la durée du programme, chaque véhicule donnant droit à une aide sur la borne correspondante). Le montant exact de la prime dépend du type et du nombre de véhicules achetés : il peut aller jusqu’à 15 000 € par véhicule électrique pour une micro-entreprise, avec un budget additionnel pour la borne. Les conditions d’octroi sont strictes : il faut être une entreprise privée (indépendant, TPE, PME ou moyenne entreprise, les grandes sociétés n’y ont pas droit), avoir son siège d’exploitation en RBC, exercer dans un secteur éligible (la prime vise en priorité les secteurs comme la construction, le commerce de détail, la réparation automobile, le transport de personnes ou de marchandises, etc. – c’est-à-dire les domaines où circulent beaucoup d’utilitaires légers), et surtout posséder un ou des véhicules qui deviennent interdits dans la LEZ bruxelloise (par exemple un diesel Euro 4 ou Euro 5 qui ne peut plus circuler à Bruxelles). Il faut alors acheter un véhicule de remplacement admissible (électrique, ou éventuellement au gaz naturel ou à l’essence si certaines conditions, mais le maximum de prime est réservé à l’électrique) et introduire le dossier de prime avant une certaine échéance autour de l’achat. La démarche se fait auprès de Bruxelles Économie et Emploi, avec formulaires et pièces justificatives (preuve de commande du véhicule neuf, preuve de radiation ou mise à la casse de l’ancien véhicule, devis et factures de la borne de recharge, etc.). En cas d’acceptation, la Région verse l’aide financière couvrant le pourcentage prévu. Concrètement, pour une petite entreprise bruxelloise qui, par exemple, remplace une vieille camionnette diesel par un e-van flambant neuf en 2025, la prime pourrait verser, admettons, 30 % du prix du van (avec un plafond global) et 50 % de la borne jusqu’à 1 000 €. Cette Prime LEZ est un véritable coup de pouce, unique en son genre en Belgique, qui combine véhicule et infrastructure. Elle a été pensée pour accompagner les acteurs économiques bruxellois dans la mise en conformité avec la Zone de Basses Émissions tout en améliorant la transition électrique. À noter que cette prime est temporaire et encadrée (respect du règlement de minimis pour les aides publiques, plafond de 200 000 € d’aides totales sur 3 ans par entreprise, etc.). En 2025, les entreprises bruxelloises éligibles peuvent encore y prétendre, mais il faut se dépêcher car ces mesures sont réévaluées chaque année budgétaire.

3. Appels à projets et accompagnement : Au-delà des primes, Bruxelles propose des appels à projets ponctuels pour favoriser la mobilité électrique dans certaines filières. Par exemple, Bruxelles Environnement a lancé un programme intitulé “Electrify.brussels” qui, via des appels en 2022 et 2023, a octroyé un soutien financier à plusieurs entreprises pour installer des bornes de recharge en Région bruxelloise. Cet appel à projets visait notamment à subventionner l’installation de bornes semi-publiques (par exemple sur des sites d’entreprises accessibles partiellement au public) ou de bornes dédiées à des flottes professionnelles stratégiques (taxis électriques, véhicules de livraison urbaine “dernier kilomètre”, transport collectif de personnes électrique, etc.). Concrètement, 11 entreprises bruxelloises ont été retenues lors des premières vagues, recevant une aide pour implanter des infrastructures de recharge au sein de leur organisation, ce qui contribue à la visibilité et à la disponibilité de la recharge dans la région. En 2025, la Région pourrait relancer de tels appels à projets en fonction des budgets et priorités (par exemple, soutenir l’électrification des flottes de taxis bruxellois, ou inciter les hôtels et centres commerciaux à installer des bornes accessibles au public). Ces aides sont plus ciblées et nécessitent de soumettre un dossier détaillé (souvent avec une composante innovante ou un engagement de service public, comme rendre la borne accessible à tous 24h/24). Une entreprise bruxelloise a donc intérêt à surveiller les communications de Bruxelles Environnement, Bruxelles Mobilité ou hub.brussels (l’agence bruxelloise du commerce) pour guetter ces opportunités de financements ponctuels. Par ailleurs, la Région bruxelloise met à disposition un Facilitateur Mobilité électrique – un service d’experts pouvant guider les entreprises dans leurs projets de bornes (conseils techniques, orientation vers les aides existantes, information sur les démarches urbanistiques, etc.). Ce support n’est pas une subvention, mais un accompagnement gratuit qui peut faire gagner du temps et optimiser un projet (par exemple, le Facilitateur peut aider à dimensionner correctement le nombre de bornes par rapport aux besoins de l’entreprise et aux capacités électriques disponibles, ou informer sur la procédure pour faire enregistrer sa borne publique auprès des autorités).

En synthèse, pour les entreprises à Bruxelles, l’arsenal d’aides est plus fourni qu’ailleurs : elles cumulent les incitants fédéraux (déductions fiscales sur le plan national) et des incitants régionaux (notamment la Prime LEZ pour les utilitaires, unique en son genre, et des subventions via appels à projets pour des cas spécifiques). Aucune prime régionale “généraliste” n’existe (Bruxelles ne donne pas, par exemple, 500 € à toute entreprise installant une borne – l’aide est conditionnée à un contexte, comme le remplacement d’un vieux véhicule ou un projet innovant). Cependant, le fait que Bruxelles offre même partiellement jusqu’à 1 000 € par borne dans certains cas est significatif et démontre sa volonté de soutenir la transition. Les entreprises bruxelloises ont donc tout intérêt à se pencher sur ces dispositifs en 2025 : une PME de livraison, un indépendant avec une camionnette, ou un petit commerçant peuvent bénéficier de la prime LEZ s’ils franchissent le pas de l’électrique. Cela réduit leur investissement net et accélère le retour sur investissement de la borne (d’autant que le coût de l’électricité à Bruxelles reste compétitif par rapport aux carburants classiques, et que la gratuité du stationnement pour véhicules électriques dans plusieurs communes bruxelloises ajoute un avantage financier indirect). N’oublions pas enfin que la décarbonation du parc automobile est une priorité régionale : à l’horizon 2030, Bruxelles envisage d’avoir un réseau dense de bornes et un parc de véhicules largement électrifié, il est donc probable que d’autres aides ou obligations apparaîtront dans les années à venir. En 2025, profitons des outils disponibles dès maintenant car certains sont temporaires.

Professions libérales

Les professions libérales à Bruxelles (indépendants, titulaires de professions indépendantes) disposent, comme dans les autres régions, d’un statut hybride qui leur permet de profiter à la fois des mesures destinées aux particuliers et de celles pour les entreprises, selon la nature de leur dépense et l’usage de la borne. Dans la pratique, un avocat, un médecin ou un consultant bruxellois qui installe une borne de recharge pour son activité (par exemple devant son cabinet pour son véhicule professionnel ou pour les clients) sera assimilé à une entreprise pour la plupart des aides. Il pourra ainsi bénéficier de la déduction fiscale fédérale sur son investissement (via la déduction pour investissement majorée si la borne est publique, ou normale si privée, selon les cas). La Région de Bruxelles-Capitale, de son côté, inclut explicitement les indépendants dans les bénéficiaires de la Prime LEZ décrite ci-dessus : même une personne physique exerçant en nom propre compte comme une “entreprise privée” éligible, tant qu’elle répond aux critères (si, par exemple, un architecte bruxellois doit se séparer de sa vieille camionnette diesel pour un nouveau véhicule électrique, il peut demander la prime LEZ et percevoir l’aide à l’achat du véhicule et à l’installation de la borne). De même, un indépendant peut candidater aux appels à projets Electrify.brussels s’il rentre dans le cadre (par exemple un chauffeur de taxi indépendant pourrait avoir candidaté pour obtenir une aide pour une borne de recharge dédiée à son taxi électrique, puisqu’il contribue au transport de personnes non polluant).

Il n’existe pas de prime régionale spécifique aux professions libérales bruxelloises en dehors de ces dispositifs. Cependant, Bruxelles a mis en place des aides plus transversales dont les indépendants peuvent bénéficier, comme la prime “écologique” pour certains investissements durables des PME (gérée par Bruxelles Économie et Emploi). Cette prime-éco, distincte de la prime LEZ, subventionne divers achats ou aménagements écologiques (isolation de commerce, installation d’une pompe à chaleur, etc.) pour les petites entreprises bruxelloises. Il serait envisageable qu’une borne de recharge, en tant qu’infrastructure favorisant la mobilité propre, puisse dans certains cas être subsidiée par ce canal, mais dans la pratique en 2025 la liste des investissements éligibles à la prime éco bruxelloise ne mentionne pas explicitement les bornes de recharge standard. L’accent est vraiment mis sur la prime LEZ pour tout ce qui touche aux véhicules. Quoi qu’il en soit, un indépendant bruxellois a accès aux mêmes conseils et accompagnements que les entreprises : il peut consulter le Facilitateur bornes de recharge de Bruxelles, se renseigner via hub.brussels sur les aides disponibles, et bénéficier de l’environnement régional favorable (par exemple, s’il n’a pas de place pour une borne privée, il peut demander une borne publique proche de son domicile ou de son lieu d’activité, comme pour les particuliers).

Par ailleurs, les indépendants bruxellois peuvent tirer parti des avantages périphériques que la Région offre aux véhicules électriques : en plus du stationnement gratuit ou à tarif réduit dans plusieurs communes, Bruxelles a des tarifs d’électricité “nuit” très intéressants pour la recharge (grâce à l’offre des opérateurs publics de bornes qui pratiquent des prix plafonnés modérés la nuit pour inciter la recharge hors pics). Un professionnel libéral qui recharge son véhicule la nuit sur sa propre borne (si électricité verte domestique) ou sur une borne publique proche profite de coûts très bas, ce qui dans un contexte urbain professionnel améliore notablement sa compétitivité (par exemple un coursier indépendant en deux-roues électrique aura des “carburants” presque gratuits comparés à un scooter essence). Tout cela pour dire que l’absence de prime directe n’est qu’un aspect : le cadre global bruxellois reste incitatif pour l’électrification.

En conclusion pour les indépendants bruxellois : ils n’ont pas de prime dédiée à leur statut, mais ils sont pleinement intégrés dans les dispositifs existants pour les entreprises. Ils doivent donc veiller à remplir les critères (taille d’entreprise, secteur, véhicule remplacé, etc.) pour bénéficier des aides comme la prime LEZ s’ils sont concernés, ou simplement exploiter la fiscalité fédérale avantageuse. Comme ailleurs, aucune aide financière n’est disponible pour une borne à usage strictement privé personnel (si un indépendant installe une borne chez lui pour son véhicule privé sans lien avec son activité, il est dans la case “particulier” et n’a pas de prime), mais dès que l’investissement est lié à l’activité professionnelle, les outils décrits précédemment s’appliquent. On encourage vivement les professions libérales de Bruxelles à anticiper l’évolution : dès 2026-2027, il sera de moins en moins intéressant fiscalement de rouler en voiture thermique (même pour un indépendant, les déductions vont baisser), alors que rouler en électrique avec recharge à domicile ou au bureau est déjà financièrement avantageux. 2025 est donc une bonne année pour investir dans une borne, en utilisant les derniers incitants disponibles (fiscaux ou primes régionales temporaires) avant qu’ils ne diminuent ou ne disparaissent à mesure que l’adoption des véhicules électriques se généralise.

Conclusion

Que vous soyez un particulier soucieux d’alimenter votre véhicule électrique à la maison, un dirigeant d’entreprise envisageant d’équiper votre parking pour vos employés ou clients, ou un professionnel libéral souhaitant recharger votre voiture de fonction sur votre lieu de travail, l’année 2025 offre encore divers soutiens financiers pour l’installation de bornes de recharge en Belgique – bien que ces soutiens soient moins automatiques et moins généreux qu’auparavant. Au niveau fédéral, la période faste des réductions d’impôt directes et des super-déductions fiscales touche à sa fin, mais des avantages fiscaux subsistent (la déduction pour investissement reste un outil non négligeable, notamment pour les infrastructures “vertes”). Au niveau régional et local, si ni la Flandre ni la Wallonie n’accordent de primes grand public pour les bornes, Bruxelles se démarque avec sa prime LEZ ciblée sur les utilitaires et ses appels à projets innovants – un exemple qui pourrait inspirer d’autres initiatives à l’avenir.

Il est important de bien planifier son projet : vérifiez les conditions d’éligibilité (par exemple, installer une borne intelligente et éventuellement ouverte au public pour maximiser les déductions fiscales), respectez les échéances (telles que les dates limites des primes ou les périodes d’investissement donnant droit aux taux majorés), et assurez-vous de réunir tous les documents justificatifs (factures détaillées, attestations de conformité, preuves d’usage d’électricité verte, etc.) pour faire valoir vos droits aux aides. N’hésitez pas à faire appel aux ressources disponibles – facilitateurs régionaux, conseillers énergie, comptables, installateurs spécialisés – qui pourront vous accompagner dans les démarches administratives (introduire une demande de prime, déclarer la déduction dans votre feuille d’impôt, enregistrer une borne, etc.).

En 2025, investir dans une borne de recharge reste un choix d’avenir : les autorités publiques belges, même si elles réduisent progressivement les incitants financiers directs, ont mis en place un cadre global (normes, fiscalité des véhicules, soutien aux réseaux publics) qui rend la recharge électrique de plus en plus accessible, économique et incontournable. Profitez donc des dernières aides disponibles tout en sachant que posséder sa propre borne vous apportera, sur la durée, des bénéfices en coûts carburant évités, en confort d’utilisation et en valorisation écologique de votre patrimoine. Chaque région a ses particularités, mais toutes trois convergent vers l’objectif commun d’une mobilité électrique facilitée : ce guide vous permettra, nous l’espérons, d’identifier les opportunités adaptées à votre situation (particulier, entreprise ou indépendant) et de mener à bien votre projet d’installation de borne de recharge en Belgique. Bonne recharge !

Table des matières

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